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Rester chez soi, alors que nous ne l’avons pas choisi

Rester chez soi.
Voilà ce que nous vivons depuis (à peine) 3-4 jours. Nous devons rester chez nous afin de limiter la propagation de ce foutu virus. Nous protéger, protéger les autres, et en limitant cette propagation aider indirectement les soignants. Nous sommes au sein d’une responsabilité collective, et la notion d’effet papillon n’a jamais été aussi palpable.

Rester chez nous, beaucoup de nous en rêve la plupart du temps. Je ferai ceci ou cela, je prendrai le temps de, je lirai, mettrai en place telle chose…, ou simplement ne ferai rien…. Oui mais voilà, cette fois-ci nous n’avons rien choisi.
Un ensemble de facteurs (augmentation des cas, attitude désinvolte face aux recommandations, etc…) nous ont conduit à cette situation imposée à l’ensemble de la population. En lecture énergétique chinoise, on parlerait de grand YIN.
Bien sûr, un certain nombre d’entre nous travaille à distance dans la mesure du possible. Et puis, il y a ceux dont le job est nécessaire au fonctionnement de la société (et pour qui les protections nécessaires et basiques peinent à se mettre en place).
Mais en dehors de toute polémique, la majorité d’entre nous se retrouve à domicile en famille ou seul, avec du temps pour faire ce qui lui plait, entre 2 choses à gérer et face à ce tête-à-tête imposé…. ne rêve que d’une chose : aller dehors et reprendre une activité !

Accepter

Nos vies sont tellement « remplies » d’activités, d’obligations, de choses urgentes à faire, que tout ce vide semble abyssal pour certains et impossible à supporter !
Pourtant, en arrivant à prendre un peu de recul voire en acceptant vraiment d’agir différemment de « d’habitude », nous pourrions vivre autrement ce confinement.
Car ce qui manque, c’est cette dose de sur-activité qui en laisse certains totalement K.O en fin de semaine et à laquelle pourtant ils sont accrocs. C’est cette dose qui comme une drogue vient puiser lentement dans leur vitalité et dont ils n’imaginent même pas que dans 5,10 ou 20 ans elle leur fera mettre un genou à terre (voire les 2) pour, au mieux, les obliger à se reconstruire.
Alors comment donner (un peu) du sens à cet arrêt national ?
Tout d’abord garder toujours à l’esprit que le plus important c’est la Vie. La sienne, celle de ses proches, tout comme celles d’inconnus. La solidarité se met petit à petit en place, et c’est une très belle chose.

Ensuite, au lieu de continuer à trouver un moyen de fuir ce vide, cette absence d’activité : accepter. Le plus dur peut-être.
Accepter de se retrouver en tête à tête avec soi-même, tout en devant cohabiter avec une petite famille, des enfants qui veulent bouger, leur faire l’école alors que pffffiiiitttt….., un conjoint(e) que l’on se surprend à regarder d’un autre œil, nos propres contradictions…on les aime tant mais qu’est-ce qu’ils sont insupportables tout d’un coup !
Car Accepter, comme l’a souvent rappelé Lise Bourbeau, ce n’est pas être d’accord ou-et comprendre, c’est simplement accepter que la situation soit comme elle est pour l’instant et que nous pourrons en retirer quelque chose à un moment donné.
Depuis quand, passer du temps en famille est devenu une punition ?
Tant que cette acceptation ne sera pas vraiment ancrée en nous, nous continuerons à chercher divertissements, autres activités (nous n’avons jamais été autant connectés et en ligne !) pour fuir ce vide que crée ce confinement.
Et il n’y a pas de recette magique et toute faite pour accepter plus vite ! A chacun de trouver son moyen….encore un truc qui peut faire peur ! Rien pour se raccrocher à un « mode d’emploi », obligé d’innover.
Par où commencer ? Par un peu de silence, en regardant dehors, en écoutant les oiseaux qui reprennent tout d’un coup plus d’espace, en écoutant ce « rien ». En se mettant à l’écart et en essayant la médit, ce truc improbable, ou encore en testant la recette de pain maison d’un blog. Car occuper les mains, le corps, c’est limiter le vélo dans sa tête….lâcher un peu téléphone, tablette, bouquin et voir ce qui se passe.
C’est peut-être un début timide, mais c’est un 1er pas.

Dans les pharmacies disposant d’un comptoir bien-être vous pouvez vous aider de fleurs de Bach également. S’il n’y en a pas chez vous, de nombreuses boutiques en ligne continue de fonctionner via une livraison de la Poste. J’utilise beaucoup les produits Herbiolys qui sont d’une grande qualité. (je ne suis pas sponsorisée non plus !).

Par exemple : Le N° 22 pour lâcher prise, le N°7 pour tirer les leçons de cette « expérience » ou encore le N°2 Tremble : acceptation de l’inconnu. (produits Herbiolys mais d’autres existent chez Bach).

Le Vide

C’est bien joli tout ça, et après ?
Accepter, nous permettra peut-être de passer à l’étape suivante. En acceptant, en nous mettant vraiment en pause, nous allons créer une sorte de Vide d’activités. Créer du vide, c’est étrange, et pourtant c’est une autre façon de dire que nous allons faire de la place, pour que quelque chose (plus tard) puisse venir l’occuper. De nombreuses personnes s’aperçoivent que certaines activités peuvent être faites différemment. A commencer par leur job. D’autres se plongent dans le tri, rangement de chaque pièce autre façon de faire du vide.

Avec ce confinement, nous retrouvons ce vide partout autour de nous : vide de contacts et activités sociales, vide de liberté car nos sorties sont contrôlées,…..et ce vide est tellement insupportable que nous passons notre temps à le remplir : activités en ligne, vidéos, sport, etc. Trop de perte non choisie pour y trouver du sens.

Cependant ce vide qui prend place peu à peu n’a rien de définitif. Imaginer une telle possibilité, c’est déjà mettre en péril toute stabilité émotionnelle. Il serait même utile de le voir ce vide, comme une force agissante plutôt aimable et coopérative, au service de notre renouvellement.
Pourquoi ne pas identifier des vides qui vous font du bien ?
Par exemple, le vide de bruit dehors, j’adore ! mon estomac vide devant cette odeur divine dans la cuisine promesse d’un bon repas, etc…Et pour vous ? Prenez le temps de noter quelques exemples et de vous familiariser ainsi avec le Vide sous toutes ses formes.

Limiter toute forme d’engorgement que ce soit dans son corps (alimentation plus légère, appropriée et/ou plus saine) ou bien dans sa maison (tri des tiroirs, placards, pièces…), c’est faire du vide et tout simplement libérer de l’espace pour la suite : du Plein ! C’est faire de la place aux coïncidences et autres synchronicités.

Alors mettez en pratique. Puisque vous êtes passé par la case acceptation, créez du vide maintenant !
Videz votre garage, armoire, tiroir (encore lui !), videz la mémoire de l’ordi, du téléphone, triez, videz votre colère aussi sur papier libre en écrivant ce que vous n’avez pu dire et brûlez ensuite ce même papier,…les possibilités ne manquent pas.

Des plantes pour vous aider ? Chez Herbiolys encore : N°17, pour donner un nouveau sens à sa vie, N° 9 Vivre au présent, développer sa créativité, ou encore N° 10 Acceptation, purification.

 

« Le Vide est la condition nécessaire au Plein. Le Vide est l’occasion d’une transformation, d’un renouveau…. C’est aussi un défi, quand il est associé à une perte. Ce n’est pas autre chose qu’un gué à traverser. C’est un terrain d’atterrissage pour ce qui n’est pas encore manifesté, avéré… »*

Sous l’angle énergétique

Rester chez soi et l’arrêt d’une majorité des activités d’un pays, c’est le Yin poussé à son maximum.
Tout fonctionne au ralentit, plus rien ne se passe….ou presque. Dans cette conférence donnée à la maison de la méditation, Marie-Pierre Dillenseger rappelait quelques éléments concernant cette Année du Rat de Métal qu’est 2020.

L’Eau contenue dans le Rat est la métaphore de la mise en lien, du mouvement, de la propagation, de la diffusion à sa puissance maximale, mais aussi des peurs profondes. Et quand il y a trop de quelque chose à ce point, ça peut vite déborder. En effet, le Métal contenu dans l’année n’est pas assez puissant pour endiguer toute cette Eau.
Pour ceux qui connaisse les 5 mouvements ou 5 éléments (Eau, Bois, Feu, Terre et Métal), le seul moyen de limiter toute cette Eau qui se propage (faute de Métal suffisant), c’est la Terre.
La Terre est lente, elle nous ralentit quand il y en a trop, elle rassemble, elle est bien plus Yin que Yang, elle nous ancre. Et elle peut nous permettre d’endiguer cet excès de « diffusion » qui est là.
Autrement dit, ne pas bouger, rester chez soi, c’est ralentir et agir comme la Terre. C’est mettre en place la condition énergétique manquante cette année pour contrôler cette toute Eau.
Ceux qui auront travaillé leur ancrage par le passé ont un temps d’avance et se sentiront plus à l’aise, plus solides. Mais il n’est jamais trop tard pour commencer !

Enfin, la panique qui secoue la planète, cette peur de manquer présente dans chaque pays (ou d’ailleurs l’abondance de biens a toujours été de rigueur) est aussi alimentée par toute cette Eau. Suivant nos propres constitutions énergétiques, elle peut faire ressortir toutes ces peurs profondes que nous croyions bien planquées au fond du placard.

Gardez en tête, que tout obstacle est aussi l’opportunité de se repositionner en cohérence avec soi-même, d’agir différemment. Retrouvez vos capacités d’adaptation, de créativité et mettez-les à votre service, celui de votre famille.
Respectez les consignes de distance, de confinement pour être vous aussi au service de la Vie.
Et saisissez l’opportunité de créer une autre façon d’agir.

Continuez pour le moment à rester chez vous et à prendre soin de vous.

 

*Oser s’accomplir – Marie-Pierre Dillenseger

 

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